Les incisions peuvent être de différents types selon l’indication : marginales , para-marginales, papillaires ou relâchées. Le choix du tracé conditionne l’accès chirurgical et la conservation des papilles. Les sutures, quant à elles, varient selon la tension et la zone opérée. Elles peuvent être simples, en points interrompus, en matelassier ou en points de type ressaut.
Le déplacement des tissus permet d’augmenter ou repositionner la gencive pour obtenir une fermeture étanche et esthétique.
Fonctionnement
Les incisions permettent d’accéder au site opératoire tout en préservant les tissus et en anticipant la fermeture chirurgicale. Elles peuvent être horizontales, verticales ou relâchées selon le type d’intervention et l’objectif esthétique. Une fois les lambeaux soulevés, les tissus mous peuvent être déplacés ou repositionnés pour recouvrir un implant, une greffe osseuse ou pour élargir la zone kératinisée. Les sutures assurent la stabilité du lambeau et favorisent une cicatrisation primaire. Selon le cas, on utilise des points simples, des matelassiers ou des points à ressaut, avec des fils résorbables ou non résorbables.
Intérêt et indications
Ces techniques sont essentielles pour garantir l’étanchéité du site chirurgical, limiter les risques d’infection, guider la cicatrisation et optimiser le rendu esthétique. Elles sont indiquées dans toutes les interventions chirurgicales, notamment lors de la pose d’implants, de greffes gingivales, de chirurgies muco-gingivales ou de reconstructions osseuses. Une bonne gestion des tissus mous améliore la longévité des restaurations et préserve l’architecture parodontale.